A l'ouverture du symposium des Etats-Unis d'Afrique
Me Wade lance un cri du coeur!
Me Abdoulaye Wade,le chef de l'Etat Sénégalais a déploré, ce lundi,lors de l'ouverture officielle du symposium des Etats-Unis d'Afrique,le peu d'influence des intellectuels sur l'évolution politique du continent.Me Wade de s'interroger:si le continent africain peut évoluer sans ses intellectuels.Toutefois, il demande aux intellectuels d'être réalisteset de s'armer de courage.
Le président Abdoulaye Wade a déploré la faible influence des intellectuels africains sur ’’l’évolution politique’’ de l’Afrique, lundi à l’ouverture du symposium sur les Etats-Unis d’Afrique organisé par l’Université de Dakar en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères du Sénégal. Parlant des intellectuels de sa génération, le président Wade a rappelé que ces derniers se rangeaient ‘’par nature’’ dans l’opposition. Selon lui, le résultat de cette situation, c’est que cette intelligentsia n’a ‘’jamais pesé dans l’évolution de la société’’. Certes, les intellectuels ont maintenant ‘’une attitude constructive’’. Mais force est selon lui de regretter que, ‘’jusqu’à aujourd’hui, ils ne pèsent pas sur l’évolution politique de l’Afrique’’. Pour le chef de l’Etat, la question fondamentale qui se pose consiste à savoir si le continent africain ‘’peut évoluer sans ses intellectuels’’. ’’Oui, il le peut mais dans quel sens et à quel rythme’’, a fait remarquer Abdoulaye Wade, soulignant que ‘’si les intellectuels s’étaient mobilisés pour accélérer les choses, ce serait formidable’’. ’’Ce n’est pas le cas’’, a-t-il regretté avant de souligner que le symposium de Dakar ’’se veut le point de départ d’une autre vision des intellectuels en Afrique’’. Dans cette optique, la question centrale qu’il faut résoudre est ‘’comment’’ les intellectuels africains ‘’peuvent-ils peser sur l’évolution de l’Afrique’’, a estimé le président Wade selon qui ‘’l’essentiel n’est pas d’écrire des ouvrages ou d’affirmer une volonté’’. De l’avis du chef de l’Etat, pour jouer véritablement leur rôle, ces derniers devront répondre à deux exigences : être réalistes et s’armer de courage. Le symposium sur les Etats-Unis d’Afrique, qui sera suivi d’un forum, a pour but de ‘’créer les bases d’une réflexion permanente sur les Etats-Unis d’Afrique en regroupant les intellectuels et les universitaires du continent et de la diaspora en réseaux de recherche pluridisciplinaires sur les questions de l’intégration et du fédéralisme’’. Au nombre de cinq, les thématiques porteront en autres sur ‘’fédéralisme et souveraineté des Etats’’, ‘’fédéralisme, cultures et langues nationales’’ et ‘’fédéralisme, développement économique, sciences et technologies’’. La rencontre où sont attendus 300 à 400 participants, prend fin jeudi. Outre la participation du président Wade, l’ouverture du symposium a enregistré celle du président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping.
Macodou
Me Abdoulaye Wade,le chef de l'Etat Sénégalais a déploré, ce lundi,lors de l'ouverture officielle du symposium des Etats-Unis d'Afrique,le peu d'influence des intellectuels sur l'évolution politique du continent.Me Wade de s'interroger:si le continent africain peut évoluer sans ses intellectuels.Toutefois, il demande aux intellectuels d'être réalisteset de s'armer de courage.
Le président Abdoulaye Wade a déploré la faible influence des intellectuels africains sur ’’l’évolution politique’’ de l’Afrique, lundi à l’ouverture du symposium sur les Etats-Unis d’Afrique organisé par l’Université de Dakar en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères du Sénégal. Parlant des intellectuels de sa génération, le président Wade a rappelé que ces derniers se rangeaient ‘’par nature’’ dans l’opposition. Selon lui, le résultat de cette situation, c’est que cette intelligentsia n’a ‘’jamais pesé dans l’évolution de la société’’. Certes, les intellectuels ont maintenant ‘’une attitude constructive’’. Mais force est selon lui de regretter que, ‘’jusqu’à aujourd’hui, ils ne pèsent pas sur l’évolution politique de l’Afrique’’. Pour le chef de l’Etat, la question fondamentale qui se pose consiste à savoir si le continent africain ‘’peut évoluer sans ses intellectuels’’. ’’Oui, il le peut mais dans quel sens et à quel rythme’’, a fait remarquer Abdoulaye Wade, soulignant que ‘’si les intellectuels s’étaient mobilisés pour accélérer les choses, ce serait formidable’’. ’’Ce n’est pas le cas’’, a-t-il regretté avant de souligner que le symposium de Dakar ’’se veut le point de départ d’une autre vision des intellectuels en Afrique’’. Dans cette optique, la question centrale qu’il faut résoudre est ‘’comment’’ les intellectuels africains ‘’peuvent-ils peser sur l’évolution de l’Afrique’’, a estimé le président Wade selon qui ‘’l’essentiel n’est pas d’écrire des ouvrages ou d’affirmer une volonté’’. De l’avis du chef de l’Etat, pour jouer véritablement leur rôle, ces derniers devront répondre à deux exigences : être réalistes et s’armer de courage. Le symposium sur les Etats-Unis d’Afrique, qui sera suivi d’un forum, a pour but de ‘’créer les bases d’une réflexion permanente sur les Etats-Unis d’Afrique en regroupant les intellectuels et les universitaires du continent et de la diaspora en réseaux de recherche pluridisciplinaires sur les questions de l’intégration et du fédéralisme’’. Au nombre de cinq, les thématiques porteront en autres sur ‘’fédéralisme et souveraineté des Etats’’, ‘’fédéralisme, cultures et langues nationales’’ et ‘’fédéralisme, développement économique, sciences et technologies’’. La rencontre où sont attendus 300 à 400 participants, prend fin jeudi. Outre la participation du président Wade, l’ouverture du symposium a enregistré celle du président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping.
Macodou