Texte de loi sur le vih/Sida

Publié le par Macodou

Imans, parlementaires et sénateurs s’engagent !

La main dans la main ! C’est l’union sacrée entre les religieux, parlementaires et sénateurs qui s’engagent résolument à se doter d’une loi spécifique sur le vih/Sida. Puisque cette législation peut constituer un outil puissant au sein de la riposte au vih/Sida. Elle permettra aux individus et aux communautés d’exercer leurs droits. Malheureusement, jusqu’ici, il n’existe pas encore cette législation en matière de prévention. Suffisant pour les religieux, parlementaires et sénateurs d’unir leurs forces, pour mieux faire usage de leurs voix pour sensibiliser la population et influencer l’opinion.

Amener les parlementaires à mieux comprendre l’environnement socio juridique du vih/Sida en vue de le rendre plus favorable à la prévention, tel est l’objectif d’une grande rencontre qui s’est ouverte à Dakar depuis hier. Elle a réuni 55 parlementaires dont 35 députés et 20 sénateurs, le réseau des femmes juristes,les représentants de l’alliance des religieux et ministériels. Tous ont lancé hier, un véritable plaidoyer pour mettre en place cette loi qui peine toujours. Ils veulent en faire un bon usage pour protéger les personnes vivant avec la vih/Sida. Conscient de la menace que l’épidémie du sida fait peser sur le développement économique et social du pays, le gouvernement du Sénégal a élaboré une stratégie d’envergure nationale pour lutter contre ce fléau qui continue de frapper le continent africain avec son lot de malheurs. « La grande majorité des victimes se trouve en Afrique. Il faudrait que les parlementaires continuent à se battre ».C’est ce qu’a laissé entendre le coordonnateur des Nations Unies qui a tenu, hier, un discours de haute qualité. Pour le coordonnateur des Nations Unies, il est primordial de conjuguer les efforts dans une approche multisectorielle ».Avant d’ajouter : « ce n’est pas seulement l’affaire des gouvernants, tous les acteurs doivent apporter leur pierre à l’édifice ».Pour le député Oumar Ndoye, élu récemment à Paris, le coordonnateur de tous les pays francophones, il se dit convaincu que la loi sur le vih/Sida est en bonne voie. « Tous les pays qui ont voté cette loi, ont pris des mesures »a-t-il déclaré. Toutefois, précise le député,on ne peut obliger une personne de faire le test si l’on se réfère à la loi. Il lance un appel à tous les religieux et la société civile de s’engager pleinement dans la lutte pour la proposition de texte de loi sur le vih/Sida.Le député Oumar Ndoye de révéler : « certains pays qui avaient voté la loi sont en train de modifier ».Raison pour laquelle, il avait demandé de prendre un recul pour mieux sauter. Si l’on s’en tient à ses propos, beaucoup de pays se précipitaient sans pour autant réfléchir. Maintenant, la loi passera en commission technique et plénière poursuit-il. Aussi, dit-il, les populations doivent avoir la bonne information. « Nous devons prendre des mesures idoines et renforcer le cadre juridique » tonne la présidente de la commission santé à l’Assemblée nationale, Mme Astou Kane Sall. De son avis, elle pense qu’il doit y avoir une bonne loi appropriée. « Cette loi, une fois votée et appliquée, comblera le vide juridique sur la problématique du vih/Sida ». Telle est la conviction du ministre de la santé et de la prévention médicale, Mme Thérèse Coumba Diop. Parce que, dit-elle, le sida a déjà causé beaucoup de désagréments aux personnes infectées et affectées. Pour Mme T.C.Diop, des personnes ont été renvoyées de leur travail à cause de leur séropositivité, d’autres ont été rejetées de leur famille, des femmes divorcées. Tout ceci explique la gravité de la pandémie a tenté d’expliquer le ministre de la santé hier, à l’occasion de cette importante manifestation. Pour les religieux, ils se disent tous imprégnés pour que cette loi passe à l’Assemblée. Car, disent-ils, l’heure de la mobilisation a sonné. Toutefois, ils exhortent les acteurs de mouiller leur maillot dans le cadre de la lutte, en étant surtout vigilants. En tout cas, il faut aller au plus vite pressé pour mettre cette loi en branle.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article